Un atterrissage plus ou moins raté

[justify]# Les deux coudes relevés, et posés sur le sol afin de supporter son poids, la rousse tentait de se relever. Mais ce n’était pas tâche facile. Son corps avait encore du mal à se remettre de la chute. Les yeux gris de la Weasley se posèrent successivement sur ses deux mains qui se présentaient paumes face à son visage, afin de vérifier qu’elle ne s’était pas écorchée cette partie là du corps lors du contact avec le sol rugueux. Cette vérification faite, celle-ci montra au plus grand plaisir de la rousse qu’elle n’avait rien, la jeune fille plia lentement ses genoux pour qu’elle ait une position plus confortable et beaucoup plus avantageuse pour se relever sans encombres. La position qu’était être allongée à même le sol poussiéreux du Chaudron Baveur n’avait, elle, rien d’agréable et de confortable. Celle d’être à quatre pattes non plus mais elle présentait l’avantage de ne pas ressembler à une larve effondrée sur le sol. Molly s’accorda un instant de répit, ou plutôt cet instant de répit qui ne dura que quelques secondes fut accordé à son corps encore endolori. La gryffondor songea pendant un bref instant à la position dans laquelle elle se trouvait et également en la replaçant dans le contexte environnant qui l’entourait. Effectivement elle se trouvait tout juste devant une des cheminée du Chaudron Baveur, à quatre pattes désormais ayant quitté la position allongée, les cheveux en bataille et les vêtements couverts de suie. Son œil gauche l’irritait toujours. Si elle s’était trouvée spectatrice elle aurait bien ri en voyant une personne s’affalée sur le sol après s’être fait éjecté malencontreusement de la cheminée. Puis bien entendu elle se serait portée à son secours, essayant de lui éviter d’éterniser la honte qu’elle devait ressentit. Pourtant étant en fait la protagoniste Molly n’éprouvait aucune honte. Elle trouvait la situation plutôt drôle même si elle avait le rôle de la pauvre jeune fille qui avait lamentablement raté son atterrissage. Et puis elle se disait qu’elle ne rencontrerait personne qui allait la reconnaître. Mais une Weasley reste une Weasley et bizarrement les gens la reconnaissait bien trop vite. Elle pensa soudainement à son père. Si il la voyait dans cet état. Il aurait vite fait de s’arracher tous les cheveux. La fille du ministre incapable d’entrer discrètement dans le pub le plus connu de Londres. A cette pensée Molly leva la tête en espérant en son for antérieur ne reconnaître personne dans les clients qui se trouvaient dans le pub. Pas la peine de faire encore plus de publicité pour sa famille. Il suffisait de regarder rien qu’à Poudlard. Les enfants Weasley étaient loin d’être les moins connus. Bien entendu ils avaient un nom à porter mais il n’y avait pas que cela. En prime de faire partie d’une famille reconnue par tous et d’avoir comme oncle le célèbre Harry Potter, les enfants Weasley avaient tous leur particularité. Bien entendu on les reconnaissait aisément. Des rouquins. Toute une bande. Mais ils n’étaient pas tous roux. Sa propre sœur le prouvait bien. Cependant elle, Molly, elle était fière de sa chevelure flamboyante. Molly souffla à cette pensée sur une mèche qui lui tombait devant les yeux. Celle-ci se redressa entraînée par l’air avant de retomber au même endroit. Quelle veine aujourd’hui… Justement son regard se posa sur une ombre qui venait tout juste d’apparaître à côté d’elle. Molly plissa le nez avant d’apercevoir une paire de chaussure. Une voix plate, sans aucun ton dominant, se fit entendre juste au dessus d’elle. #

x| Ryan_ L'on ne vous a jamais dit qu'il ne faut pas rester là au cas ou des gens peu douer vous tombe dessus?

# Ses yeux remontèrent peu à peu le long du corps du jeune homme. Elle avait apparemment pas à faire à n’importe qui vu les habits qu’il portait. Son regard se porta avant tour sur la main tendue vers elle avant de jeter un coup d’œil au propriétaire de cette fameuse main secouriste. Les paroles du garçon lui avait à peine traverser l’esprit. Qu’avait-il dit ? Il avait fait référence à des personnes qui lui tomberaient dessus… En effet elle était à l’endroit propice. Sans attendre plus elle ne refusa pas cette main tendue et se relevant sur un coude l’attrapa de sa main droite. Se relever fut chose plus facile qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Elle se retrouva vite sur pieds et fut même contente de ne pas plus sentir le sol contre ses jambes nues. Avant d’inspecter que son corps était encore entier elle jeta un coup d’œil au garçon qui se tenait face à elle. Elle avisa rapidement ses cheveux au ton blond et son visage qui avait quelque chose d’un peu angélique. Elle eut uen soudaine envie de lui tappoter l’épaule pour le remercier mais se souvint au dernier moment qu’elle n’avait pas à faire à un de ses amis mais à un inconnu. En fait non…à mieux y réfléchir il n’était pas aussi inconnu que cela cet inconnu. Molly le connaissait de vue. Ou plutôt elle le reconnaissait se souvenant l’avoir déjà vu au moins une fois dans les couloirs ou dans la Grande Salle lors des repas. Son visage se fendit d’un sourire franc et elle le remercia chaleureusement comme à son habitude : #

x| Molly_ Merci beaucoup de ton coup de main. Je crois que sans toi je serais restée, encore longtemps, collée à même le sol. Aussi inconfortable soit-il.

# Son regard glissa vers l’autre inconnue qui accompagné le jeune homme. Elle ne put apercevoir que sa robe couleur corbeau. Un grand capuchon recouvrait sa tête et son visage restait dans l’ombre. Ceci ne déstabilisa nullement Molly, qui contente d’avoir quitter le Terrier n’était pas là pour s’intriguait longtemps sur une sorcière à capuchon ce qui était chose courante dans ce pub. La rouquine reporta son attention sur le jeune homme et d’une voix aimable se présenta : #

x| Molly_ Oh faite, moi c’est Molly. Molly Weasley.

# Contrairement à beaucoup de personnes lorsqu’elle se nommait elle n’espérait pas que son nom de famille impressionne ses interlocuteurs. Elle ne se pavanait pas à cause de sa famille, en fait elle ne se pavanait pas du tout. Sa nature enjouée prenait toujours le dessus de la conversation. Il n’y avait que lorsqu’elle devenait boudeuse que son mauvais caractère dominait ses dires. Mais pour le moment aucun nuage ne prévoyait que sa mauvaise humeur arrive. Elle était à Londres et libre de ses actes. #

HJ/ Désolée si c'est en deux morceaux je demanderais à quelqu'un de recoller mais j'ai une limite de caractère par post avec mon ordi et ma connection interdite... T_T'

[justify]# Molly faisait partie de cette catégorie de personne qui déteste parler avec un interlocuteur sans connaître son identité. Il suffisait parfois d’un nom, tout simplement, pour en savoir long sur son interlocuteur et savoir comment mener la conversation. Avec un inconnu en guise d’interlocuteur les bourdes peuvent être fréquentes. Mais Molly était certes encore une enfant, il n’empêchait pas qu’elle ait des opinions politiques ou autres et qu’elle en fasse part à ses interlocuteurs. Certes, elle était influencée par son éducation mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne réfléchissait pas par elle-même. De même elle savait la situation cocasse quand elle ne se présentait pas et que son interlocuteur faisait une bourde vis-à-vis de sa famille ou des opinions qu’elle avait. En fait cette situation ne lui était arrivé qu’une seule fois. Mais depuis elle avait compris que les gens étaient pour la plupart faux. Ils se cachaient sous des apparences, trompeuses poyr la plupart du temps, et l’honnêteté ne les connaissait que très rarement. Elle qui avait été élevé dans la gaieté, la chaleur d’une famille soudée, et surtout où le mensonge était banni, même si c’était utile parfois, elle s’était retrouvé face à une réalité où ce qui l’entoure ne sont pas sincères. Ils flattent, embellissent leurs propos, et surtout ne pensent pas un traître mot de ce qu’ils disent. Elèves comme professeurs. Pourtant à 15 ans elle essayait tout de même de donner sa confiance à un peu n’importe qui. Et même si elle se trompait sur la personne elle ne le regrettait pas. En parlant ainsi d’elle on pourrait croire que Molly est la bonté incarnée, généreuse et sociable. Certes elle possède ses qualités mais ne les use pas toujours. La Weasley est pourtant la première à taper dans le tas dans une bagarre, où ses cousins sont mêlés le plus souvent. Le sens de la famille, me direz vous, il y a un peu de cela. Mais je crois qu’une pincée de garçon manqué est à rajouter dans le caractère de la rousse. Et ceux qui la connaissaient bien n’étaient jamais les premiers à la classer dans la catégorie : personne agréable à fréquenter. Bien entendu elle était gentille mais elle pouvait aussi être une vraie petite peste insupportable. Pourtant la plupart des gens qui l’entouraient à Poudlard l’appréciaient pour ce qu’elle était, avec ses qualités comme ses défauts.

Ses yeux pétillèrent en voyant le jeune homme lui rendre son sourire. C’était un sourire de politesse mais pour Molly c’était un signe encourageant pour continuer de parler. La rousse ne se doutait pas que ce garçon au visage d’ange soit un serpentard, et quand bien même aurait-elle changé d’opinion sur lui ? Peut-être. A vrai dire en tant que Gryffondor et fière de l’être, Molly avait prit la fâcheuse habitude comme ses camarades d’avoir des démêlés avec les élèves de la maison des verts et argents. Ce qui avait toujours été ne changerait pas de sitôt. Pourtant elle savait, l’ayant déjà entendu maintes fois de la bouche de son oncle Harry comme de sa grand-mère, portant le même prénom qu’elle, qu’il fallait être tolérant avec les serpentards. Il y avait cependant son oncle Ron pour lui répéter inlassablement, quand à lui, que les serpentards n’étaient que des rustres et qu’ils ne seraient jamais bons quoi qu’on dise. Et que de toutes manières c’était une coutume ancestrale pour les Gryffondors de détester les Serpentards. Elle n’avait jamais su s’il était réellement sérieux et s’il pensait réellement que les Serpentards étaient mauvais mais le fait était que dès son entrée à Poudlard elle avait pu comprendre les propos de son oncle. La tolérance ne suffisait pas. Il fallait être fou pour réussir à ne pas sortir de ses gonds avec ses serpentards railleurs et vaniteux , qui plus est. #

x| Ryan_ Je m'en doutais, la plupart des roux sont des Weasley.

Ses paroles eurent le don de faire plisser le nez de la rousse. C’était ce qu’on disait mais elle essayaierait un jour prouver qu’il devait bien exister d’autres familles de sorciers tous roux eux aussi. Bon elle savait que c’était rare. Pas d’être roux en Angleterre. Mais d’avoir une multitude de cousins roux tout comme elle. Mais aussi d’avoir des oncles et une tante ayant la même couleur de cheveux. Et que ce soit identique avec les grands-parents. Le père de Molly aussi était roux. Sa mère elle était plutôt blonde. Le mélange des deux avait donné à la jeune fille des cheveux roux aux reflets blonds quand le temps devenait clément. Et elle en était fière de cette chevelure. Elle ne fit aucun commentaire suite à cette remarque. Chacun pensait comme il voulait et puis le jeune homme n’avait pas dit cela méchamment. Il avait juste fait cette remarque avec simplicité. #

x| Ryan_ Ryan McWhite, Mais pourrions nous continuer cette conversation en marchant?

# La jeune fille acquiesça d’un geste de la tête à la question du garçon prénomé Ryan. Son nom ne lui était pas inconnu mais à cet instant elle aurait totalement incapable de dire où et quand elle l’avait déjà entendu. Peut-être était-ce par un de ses cousins ou alors juste parce qu’elle l’avait lu dans un manuel ou dans le journal. Elle prit la direction de la sortie du pub, jetant des coups d’œil à droite et à gauche pour voir si elle reconnaissait quelqu’un et ne pas se montrer impoli en passant à côté sans l’apercevoir. Elle se mit ensuite en tâche de donner un petit coup de propre à ses habits. Son haut clair était dans un piteux état quand à son bermuda il avait ça et là des traces noirâtres. La prochaine fois elle penserait tout comme le jeune homme à voyager avec une cape. Mais par ce temps radieux voir presque suffocant elle n’avait pas eu la folle idée de se couvrir plus. Elle pénétra dans la cour de derrière le mur donnant vers le Chemin de Traverse leur barrant la route. Elle continuait de frotter une tache qui était quelque peu tenace, tout en demandant au garçon : #

x|Molly_ Qu’est-ce qui t’amènes ici au Chemin de Traverse ? Je me doute que tu n'es pas venu faire tes achats pour la rentrée vu que les lettres n’arrivent habituellement que mi-Août…

# Mollly ou l’art de vouloir tout savoir. Bien entendu parfois les élèves de Poudlard venaient ici juste pour se promener ou pour rencontrer des amis. Certains autres venaient dans le but de s’acheter une nouvelle plume ou trouver un cadeau pour un ami. Elle, elle était dans le premier cas. La rousse n’était venu à Londres que pour se promener et flâner dans les boutiques dans l’espoir de voir des têtes connues. Bien entendu elle comptait également se rendre au magasin, Farces et Attrapes pour Sorcier Facétieux, de son oncle. C’était la boutique incontournable pour un membre de la famille Weasley. Et puis Molly était toujours sure d’y trouver quelqu’un pour bavasser. Son boursoufflet nommé Carotte, qu’elle avait laissé au Terrier, venait justement de cette boutique et elle ne regrettait pas que ses parents le lui aient offert. #[/justify]

[justify]# En effet la Weasley était fort curieuse. Elle s’intéressait à tout et le plus souvent c’étaient des questions qui sortaient de sa bouche. De plus dans un magasin elle touchait à tout et regardait chaque recoin, même si sa mère lui faisait remarquer pour la énième fois de se tenir tranquille et d’arrêter de tripoter tout. A Poudlard la rouquine était toujours en quête d’un nouvel endroit. D’une cachette à innover. Et même dès la première année, elle avait refusé catégoriquement, que son oncle Georges lui révèle les passages secrets les plus difficiles à accéder. Il avait tout d’abord était surprise par ce refus mais elle lui avait très vite exposée qu’elle préférait de loin partir elle-même à la recherche de ses passages secrets. N’était-ce pas compréhensible de la part d’une Weasley comme elle ? Pourtant à Poudlard elle ne connaissait pas tout. Les cachots lui donnant froid dans le dos elle ne s’y risquait presque jamais, mis à part quand elle devait assister à un cours de potion. Elle se demandait toujours comment les serpentards pouvaient vivre dans un tel endroit. C’était glauque, glacial et humide. Tout pour avoir peur et s’attraper un rhume de surcroît. La totale quoi. En fait elle aimait beaucoup sa salle commune, à elle, avec ses fauteuils moelleux et confortables tout près du feu, enfin il fallait être rapide pour réussir à s’y asseoir car c’étaient des fauteuils très convoités par les élèves de gryffondors. Mais c’était le parc, le lac, l’extérieur qui l’attirait le plus. Le terrain de Quidditch était aussi un endroit bien attrayant aux yeux de Molly. Elle se savait capable d’y passer presque toute une journée, rien que sur son balai. Mais elle passait la plupart de son temps libre dans la salle sur demande qu’un de ses oncles lui avait conseillé pour pouvoir s’entraîner à loisir à la danse. Le château lui manquait. Le Terrier n’offrait pas toutes les possibilités que celles offertes par ce vieux château aux milles secrets. Elle avait presque hâte que les vacances se terminent.

Toujours un doigt posé sur une des tâches les plus coriaces, dans l’espoir inouï de la voir disparaître comme par enchantement, Molly regardait alternativement la dite tache et le jeune homme qui se tenait à ses côtés. Alors qu’elle s’apprêtait à extraire sa baguette de sa ceinture elle s’aperçut que Ryan venait tout juste de faire de même. Elle s’arrêta dans son geste et tapota du bout des doigts sa baguette. Pour les tâches il devait y avoir moyen de s’arranger. Elle trouverait bien quelqu’un sur le Chemin de Traverse, capable de les lui enlever d’un coup de baguette. Un adulte. Elle pouvait trsè bien aller dans un magasin de couture, la vendeuse connaîtrait à coup sur un sortilège qui marchait, mais elle serait bien capable de lui faire payer cette démarche. En pensant à l’argent, Molly fit glisser sa main dans une de ses poches et sentit quelques pièces sous ses doigts. Elle devait pas avoir beaucoup sur elle mais c’était suffisant car elle ne comptait pas dépenser énormément en une simple après-midi. #

x| Ryan_ Nighe avait envie de sortir, j'ai donc accepté une balade sur le Chemin de traverse, et toi ?

# A la simple évocation de la dites Nighe la jeune rousse plissa le nez. Nighe ? Aussitôt ses yeux se tournèrent vers la Banshee sans savoir qu’elle en était une. Et quand bien même elle aurait su ce qu’était la créature elle n’aurait pas été avancée car elle ne connaissait rien des Banshee. Elle ne lui jeta qy’un bref coup d’œil pour ne pas se montrer trop impolie ou trop curieuse. Pourtant l’amie de Ryan, qui n’avait pas ouvert la bouche depuis le début, intriguait grandement la rousse. Lorsqu’elle se retourna enfin vers Ryan le passage s’ouvrait devant eux, leur dévoilant peu à peu le Chemin de Traverse et les sorciers qui s’y promenaient. Molly s’avança à la suite du jeune homme tout en répondant tranquillement : #

x| Molly_ Je m’ennuyais ferme au Terrier, où je passe mes vacances, alors j’ai pensé à venir faire un tour par ici. Je sais d’avance que je rencontre toujours quelqu’un que je connais par ici.

# En quelques pas de plus elle se retrouva sur le Chemin de Traverse et regardait autour d’elle un immense sourire aux lèvres. Son regard se tourna presque machinalement vers la créature qui se trouvait derrière eux. Cette dernière avait enlevé le capuchon qui se trouvait quelques minutes auparavant sur sa tête. Molly eut la surprise de voir qu’elle avait de longs cheveux d’une belle couleur blanche. Elle semblait presque surréaliste. Sa robe noir corbeau tranchait ferme avec sa chevelure et la couleur de sa peau. Molly ne voulait aucunement se montrer indiscrète mais la curiosité prenait le dessus. Elle demanda à mi-voix à l’intention du garçon : #

x| Molly_ Nighe, est-ce qu’elle est humaine ?

# Cela pourrait paraître ridicule ou étrange comme question mais Molly ne savait pas comment le demander sans se montrer trop indiscrète ou irrespectueuse envers la dite Nighe. En même temps elle ne voyait pas quel genre de créature elle pouvait être. Mais elle n’avait pas l’air d’être humaine aux yeux de Molly. En même temps elle avait peur de se tromper. Peut-être que Nighe était tout simplement une femme timide et avait un style assez étrange. Molly pensa aussitôt à la chanteuse d’un groupe sorcier renommé qui ne ressemblait pas à une sorcière mais qui en était pourtant une. Les apparences étaient parfois trompeuses. #

[justify]# Si tout le monde croyait aux rumeurs concernant les Weasley peu de personne aurait idée de ne serait-ce qu’une petite parcelle de la vérité qui entourait cette famille. Les Weasley n’avaient jamais envié le moindre des riches anglais possédant pour la plupart de gros domaines, et des manoirs imposants aux sols de marbre. Non jamais. Et ils n’auraient jamais à les envier. Car c’était l’une des familles les plus modeste d’ Angleterre. Certes ils n’avaient pas de gros moyens mais ils n’étaient pas à plaindre non plus. La pauvreté qui avait touché la génération précédente des Weasley ne touchait plus Molly et ses cousins grâce à leurs parents. Chacun d’eux s’était fait une place dans le monde sorcier. Ainsi chaques rouquins Weasley avaient un emploi intéressant qui lui plaisait. Et ce n’était pas le cas de tous les sorciers malheureusement. Le magasin de farces et attrapes dans lequel travaillait deux de ses oncles marchaient toujours autant qu’avant. Travailler au ministère de la magie comme sa tante Hermione ou comme son père qui avait lui aussi un bon poste en étant ministre, leur avait donné encore plus de moyens. Mais malgré cela les Weasley restaient de simples sorciers, modestes et sans aucune prétention. Et Molly, elle, était fière de cette modestie. Alors certes elle ne connaissait pas le luxe d’un domaine verdoyant et des promenades à cheval sur des hectares. Elle partageait sa salle de bain avec sa sœur et ses parents. Mais au moins elle était heureuse. Elle savait ce que signifiait avoir une famille. Elle connaissait les bonheurs qu’on peut éprouver lors d’un repas de famille où tout le monde s’amuse et apporte de la joie aux autres. Alors elle n’enviait réellement pas les petits aristocrates anglais et leur manoir. Tout cela paraissait froid et insipide pour elle. Ce n’était que superficie. A l’intérieur c’était vide. Elle préférait une petite maison chaleureuse, comme le Terrier, avec tous ses bruits qu’une grande maison vide et glacée.

Et même si le Terrier était une petite maison, aux multiples tours, qui avaient l’air de tenir par la simple force qu’est la magie, qui était assez étroite, elle n’en paraissait jamais moins accueillante aux yeux de Molly et de sa famille. Chacun avait ses petits souvenirs dans cette maison. Et jamais un Weasley ne s’était plaint de cette maison. Chacun aimait revenir, chaque été, passer du temps avec les autres de sa famille. De plus le Terrier étant situé loin de villes, dans la campagne, les Weasley possédaient tout un vaste champ de hautes broussailles où les enfants pouvaient jouer ensembles. Les parties de Quidditch se faisaient également dans ce champ, qui était à l’abri du regard des moldus. Les Weasley possédaient une petite cabane où était entreposé toute sorte de choses dont tous les accessoires permettant de faire du Quidditch. Molly s’entretenait avec ses cousins et cousines durant les grandes vacances d’été en attendant que la rentrée de septembre arrive avec de nouveaux matches de Quidditch. En fait le Terrier présentait aux enfants Weasley toute sorte d’activités à faire. Et quand il faisait bien trop chaud et qu’elle en avait marre de jouer inlassablement à la bataille explosive, Molly avait comme aujourd’hui l’envie de sortir. Quand elle était chez elle, c’était bien différent. Ses parents, sa sœur et elle vivait à Londres. Ainsi si elle voulait sortir elle se trouvait dans la plus grande ville d’Angleterre. Il y avait donc toujours quelques choses à faire. Et puis étudier les moldus était une activité très distrayante. #

x| Ryan_ Non.

# Avec ça comme réponse elle risquait d’aller loin. Bon au moins elle était fixée sur une chose. Nighe n’était une humaine. Maintenant restait à savoir de quel type de créature il s’agissait. Oui, car si ce n’éyait pas une humaine, il s’agissait « d’un type » de créature. Mais il existait tellement. Pourtant il ne devait pas en avoir autant que cela qui ressemblait à des humains. En fait connaissant des descendantes vélanes, sa tante et sa cousine étant des demi-vélanes, sa tante beaucoup plus que sa cousine Victoire, elle ne les considérait pas comme des créatures à proprement parlé. Pourtant beaucoup de sorciers considéraient les vélanes comme des créatures. Mais pour Molly elle était des êtres humains avant tout. Des sorcières. Pas des…créatures. On ne pouvait pas comparer une sorcière ayant du sang de vélane à une licorne ou un strangulot qui était une créature aquatique, très hideuse. Pourtant Molly doutait que Nighe soit une vélane. Elle ne se serait pas cachée ainsi. Et puis elle n’avait rien de l’apparence d’une vélane. Elle ressemblait plutôt à…une servante de la Mort elle-même. C’était presque macabre. Justement elle allait posait une question mais le garçon la devança dans ses propos. #

x| Ryan_ Je fais partie de l'un des dernier clan Irlandais et elle protége mon Clan depuis...

#Sa voix fut coupée par une autre plus douce qui émanait de la créature elle-même. Molly lui jeta un long regarda tandis que celle-ci prenait la parole. Ses paroles furent comme un doux reproches à l’intention de Ryan, mais aussi pour prévenir Molly qu’elle n’aimait pas les curieuses dans son genre qui s’intéressait de trop près à ce qu’elle était. #

x| Nighe_ Suffisament longtemps pour savoir que je ne suis pas un sujet de discution digne d'interêt. Maître, veuillez, je vous prit en changer.

#Molly détourna les yeux de Nighe. Il faudrait qu’elle essaie de savoir de quel genre de créature il s’agissait mais elle se doutait bien que ce ne soit pas Ryan qui le lui dirait. Continuant de marcher aux côtés du jeune homme, la rouquine regardait autour d’elle. Alors qu’elle posait son regard de nouveau sur lui elle remarqua qu’il regardait Gringotts et fouillait ses poches en même temps. Ah ah ! Il avait pas pris de sous à l’avance lui ! xD Elle, au moins, s’était montrée prévoyante. Elle montra du menton la banque des sorciers et lui demanda : #

x| Molly_ Je suppose que tu vas vouloir retirer de l’argent à Gringotts non ?